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Actifs liés aux données collectives

Les données liées à la mobilité, la consommation d’énergie, l’activité en ligne, les médias sociaux, la médecine et la génétique les cartes de fidélité, la géolocalisation, etc., ainsi que nos capacités prédictives et décisionnelles.

Collective Data Assets

Les citoyens sont la main-d’œuvre bon marché de l’économie des mégadonnées.

La décision d’utiliser un téléphone intelligent, un ordinateur ou tout autre appareil connecté nous transforme automatiquement en producteurs d’un actif civique considérable : les données. Nos activités quotidiennes – le transport, les courriels, l’utilisation d’applications et de médias sociaux, le magasinage – forment le terreau extrêmement fertile de l’économie des mégadonnées. À vrai dire, le simple fait de vivre à l’époque actuelle nous transforme passivement en champions d’un marché qui devrait atteindre 103 G$ d’ici 2027.

Cependant, la croissance rapide des données mobiles et de l’informatique en nuage ainsi que l’essor rapide de l’intelligence artificielle et de l’Internet des objets génèrent des ensembles de données de plus en plus nombreux et complexes. Les mégadonnées, dont le volume, la vitesse et l'hétérogénéité sont élevés, nécessitent plus que jamais des outils d’analyse avancée permettant d’extraire le sens, la valeur et l’information commerciale cachés dans ce chaos.

Pourtant, bien qu’un travail soit indéniablement nécessaire pour convertir les données en renseignements exploitables, les créateurs des matières premières – les citoyens – sont actuellement exclus de la conversation (et de la valeur) par des
moyens qui soulèvent d’importantes questions éthiques.

Comment pouvons-nous reprendre le contrôle du pouvoir économique associé à nos identités numériques?

Imaginez une société minière qui n’aurait qu’à payer sa machinerie et qui pourrait extraire les ressources publiques gratuitement. Ce serait absurde, n’est-ce pas? Eh bien, il est temps de regarder les choses en face et d’évaluer de façon réaliste le paradigme dominant de l’« exploitation gratuite » qui positionne les données générées par les gens (et souvent l’espace urbain lui-même) comme des entités passives, prêtes pour l’extraction. Nous devrions aussi envisager l’utilisation d’autres mécanismes de financement qui font en sorte que les données publiques demeurent un actif public librement accessible à ses créateurs – les citoyens –, ainsi que de nouveaux modèles d’architecture de collecte de données qui préservent la confidentialité et l’anonymat. Il pourrait s’agir par exemple d’un écosystème de fiducies de données communautaires, de sites de partage sécuritaires, de magasins de données personnelles et de plateformes de collaboration sécurisées.

La Ville de Barcelone, en plus d’adopter une pléthore de pratiques numériques avant-gardistes, a décidé de s’attaquer à la question de la propriété et de la souveraineté des données en adhérant au principe selon lequel les citoyens ont des droits numériques et en se positionnant comme gardienne de ces droits émergents. Dans le cadre du projet DECODE, les données communes de la ville sont en train d’être chiffrées dans des architectures décentralisées de gestion afin que l’utilisation et la monétisation des données soient transparentes, une façon de permettre aux citoyens d’avoir le contrôle de leurs données personnelles.

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